La pyrale du buis
NOM(S) LATIN(S)
Cydalima perspectalis (ou Glyphodes perspectalis).
DESCRIPTION DU RAVAGEUR
La pyrale du buis appartient à l’ordre des lépidoptères. Originaire d’Asie, sa progression en France est constante et rapide depuis son introduction accidentelle en 2008. Ce ravageur compte entre 3 et 4 générations par an. Le papillon (4 cm, blanc et brun) vole autour des buis la nuit. La chenille (jaune-vert striée de lignées noires) comporte de petites verrues noires et des poils blancs. Elle commence à se nourrir en mars.
Les œufs de la pyrale
On trouve les œufs de la pyrale sous forme de plaque regroupant entre 5 et 30 œufs disposés en écailles. Ils sont plats, arrondis et jaunes. Ils sont plutôt translucides. Ils sont situés sous les feuilles et sont donc plus difficilement repérables. A l’approche de l’éclosion on voit apparaitre une petite tache noire sur l’œuf qui est la capsule céphalique de la future larve. La chenille ne met que quelques jours à se former.
La chenille de la pyrale
La chenille de la pyrale a un corps vert clair avec des rayures blanches, vertes et jaunes. Elle possède des taches noires et quelques poils blancs. Elle a une tête noire. Elle possède 16 pattes (6 thoraciques et 10 abdominales). La chenille de la pyrale garde le même aspect visuel tout au long de ses stades larvaires. A l’inverse sa taille évolue beaucoup et passe de 3mm à 40mm au dernier stade.
Un cocon lâche tissé par des fils de soie abrite la chrysalide. Les chrysalides sont installées la tête à l’envers et sur le dos des feuilles.
L’imago de la pyrale
L’imago de la pyrale est un papillon le plus souvent blanc aux ailes soulignées d’une bordure brune. Ses ailes sont irisées, montrant des reflets violets sur les parties blanches, dorés orangés sur les parties brunes. Le papillon affiche une forme triangulaire et une envergure de 36 mm à 44 mm pour les individus les plus grands. Les mâles et les femelles sont très semblables, excepté une légère différence au niveau de l’extrémité du corps, qui présente de longues écailles terminales, comme un pinceau, chez le mâle.
ORGANES SENSIBLES
Les organes des plantes les plus sensibles aux attaques de la pyrale sont :
STADE DOMMAGEABLE POUR LES PLANTES
Le prédateur est dommageable pour la plante dès son stade larvaire.
Peu de solutions préventives existent, le meilleur moyen de protection est d’empêcher l’éclosion des œufs à l’aide de solutions comme les trichogrammes.
PÉRIODE D’OBSERVATION
DÉGATS
Nos solutions contre la pyrale du buis
Les auxiliaires
Les Trichogrammes
Les Trichogrammes sont des micro-hyménoptères (<1mm) parasitoïdes d’œufs. La femelle pond ses œufs dans ceux du ravageur, ce qui les détruit et empêche la naissance des chenilles. Certaines espèces de Trichogrammes s’attaquent aux œufs de pyrale du buis (Cydalima perspectalis), papillon responsable de la destruction des buis.
Le piégeage
POUR UN PIEGEAGE EFFICACE
Bien utiliser le piégeage :
Vérifier le bon fonctionnement du piège :
L’efficacité du piégeage est très facile à vérifier : en cas de présence du ravageur au stade adulte, celui-ci sera attiré dans le piège par la phéromone. Il suffira d’observer les adultes piégés au fond du bol transparent du piège. Si aucun papillon n’est observé dans les pièges, plusieurs raisons peuvent l’expliquer :